Problèmes de la nominalisation :
Généralement les verbes qui admettent des complétives comme sujet, admettent également des syntagmes nominaux ordinaire dans cette même position. Cette possibilité est exclue pour les verbes de type « sembler ».a) Que ce roman soit un succès est évident
b) La succès de ce roman est évident
c) *Que ce roman soit un succès me semble
Ø,
d) *Le succès de ce roman me semble.
A) Le teste de pronominalisation
1) Les pronoms cataphoriques:
Ceci est probable : Jean refusera de partir (le cataphorique est « Ceci » et fonctionne Comme antécédent)
*Il est probable ceci : Jean refusera de partir
*Ceci me semble : Jean refusera de partir
Il me semble Ceci (Ceci « COD) : Jean refusera de partir.
Les faits exposés au-dessus suggèrent que la complétive du verbe sembler a des propriétés d’objet direct
2) Les pronoms anaphoriques :
Q : Est-ce que c’est possible de visiter le palais ?R : Oui., C’est possible,
R : *Oui, il l’est possible
R : *Oui, il en est possible
Q : Est-ce qu’il te semble que marie est intelligente
R : * Oui, cela me semble
R : Oui il me le semble.
Dans les exemples de la 1ère catégorie ; les pronoms remplacent des phrases sujets et sont par conséquent des sujets. Par contre, dans le cas des prédicats de type « sembler » les pronoms employés ont la fonction d’objet et ils coexistent dans la phrase avec les sujets impersonnels
On peut déduire de ce test de pronominalisation que les complétives du verve de type sembler ont les propriété du COD. Les verbes « sembler » « Paraitre ». . . se comporte comme les verbes « croire » « savoir » « estimer ». Par contre la complétive des verbes de type « plaire » se comportent comme un sujet.
Exp :
Est-ce que tu crois que Marie est intelligente ? Oui je le crois. Le = COD
Est-ce qu’il te semble que Marie est intelligente ? oui il me le semble Le = COD
Nous présentons d’abord le phénomène en question et nous essayerons, sur la lumière de ces exemples de clarifier le problème posé.
Dans quel cadre se situe (générativiste)
Dans de la théorie standard étendue, les transformations sont réduites à une seul transformation, déplacer alpha. Alpha peut être soit Un nom, soit un syntagme en « qu ».
Les linguistes générativistes ne se sont pas mis d’accord sur la façon dont il faut formuler la règle de la montée de sujet en position de sujet principale. (3 hypo ont été formulée car ds le corpus il y’a des éléments qui rappellent les 3)
Dans ce sens 3 hypothèses ont été avancées :
La 1ère hypothèse
La 1ère hypothèse a été présentée par ROSAMBAUM présente les verbes de type » sembler » étant des verbes à sujet phrastique en profondeur Comme. [__ [P] V X] La règle de montée de sujet est appliquée sur l’output d’une 1ère transformation dite extraposition. La phrase (1) en est la ‘parfaite illustration.
La 2ème hypothèse(Postal) propose elle aussi pour les verbes de type Sembler un sujet phrastique, et repose sur deux opérations : La substitution du sujet subordonné au sujet principale et l’attachement du reste de la complétive à la droite du SV principale. L’extraposition et la mutée de sujet se présente dans la 2ème hypo comme 2 processus indépendants C’est-à-dire que la montée S ne dépend pas de l’extrapolation
La 3ème hypothèse : est celle qui a été présentée dans les travaux de GROSS (1968) et de RUVET (1972) respectivement. Cette proposition diffère des deux premières parle fait qu’elle attribut aux phrases des S.P différentes ; La question du rapport entre la règle d’extradition et la montée n’est pas soulevée, puisque la complétive de » sembler » est déjà extraposée en profondeur. De ce fait, La
3ème proposition a été jugée comme étant la plus simple du moment qu’elle n’utilise qu’une seule règle à savoir celle de la montée de sujet. La 2ème raison réside dans le fait que la structure profonde proposée est moins abstraite mais aussi proche de la structure de surface. C’est dans sens que l’on a proposé deux cadres et deux catégories de verbes qui entrent dans ce cadre ; à savoir (1) [SNP] V X et (2) [SN ] V XP.
La phrase (2) est la parfaite illustration du 1er cadre ([SNP] V X): le verbe « Convenir » constitue avec d’autres notamment « plaire » « être difficile » etc l’ensemble des verbes qui obéissent à ce moule.
Les verbes » sembler » et s’avérer entre dans le cadre [SN postiche] V XP.et n’admette pas de ce fait un sujet phrastique en structure de surface la phrase 3, non attestée d’ailleurs en français, en fait l’exemple. Les prédicats tels que « s’avérer » ne supportent en structure superficielle que la forme : Il. . . que P, ce que atteste la phrase (5).
Les deux groupes de verbes se distinguent par le fait que l’un, C’est-à-dire de type sembler, est marqué [+__ P], alors que l’autre est marqué [-__P].
Pour faire la distinction entre ces deux catégories de verbes, plusieurs tests ont été proposés, notamment celui qui est relatif à la nominalisation. En effet, les verbes qui admettent des phrases en position sujet admettent aussi, en général, des noms ordinaires, ce qui est impossible dans le cas des vertes de type » sembler » . La phrase (4) appuie ce que nous venons de dire. Si on Change le verbe « sabler » de la phrase (4) par la forme verbale être évident » La phrase devient acceptable et on aura « l’arrivée de Pierre est évidente ».
D’actes tests ont été proposés. Notamment celui de la pronominalisation, et dont le résultat appuie le fait que les complétives des verbes de type « sembler » ont les propriétés d’un COD, alors que celle des verbes de type « convenir » occupent la position « sujet ». Nous présentons les exemples suivant à titre d’illustration :
• *Ceci me semble : jean est sérieux Dans l’état Cataphorique
• Il me semble ceci : Jean est sérieux
• Est ce qu’il te semble que son état est grave.
• Oui il me le sable
• Est-ce que C’est possible de rencontrer le directeur
• Oui, c’est possiblel
Ainsi, nous avons essayé à travers les données du corpus d’étudier et d’analyser le phénomène de la montée de sujet tel qu’il été proposé dans les trois Hypothèses à savoir celle de ROSOMRAUM, celle de postal et celle de RUWET