Introduction :
1) Grammaticaux : Au départ, elle (la pragmatique) a essayé d’avoir une grammaire systématique pour qu’elle soit scientifique et rigoureuse. Or la scientificité et la rigueur exigent des règles.
2) Sémantiques : Le sens est difficilement systématisable pour la simple raison qu’on ne peut pas le circonscrire. La même phrase, en variant de locuteur et de contexte, change de sens.
Exemple : « Vous êtes à l’heure aujourd’hui. » en changeant le contexte on aura une variation de sens.
3) Énonciatifs : ce niveau a un rapport avec la pragmatique. La partie contextuelle n’était pas prise en considération. On la considère comme pertinente pour la bonne description et la bonne explication des faits langagiers.
La « pragmatique» est donc une discipline relevant de la théorie linguistique et partant du postulat suivant : une bonne description linguistique ne peut se limiter à l’analyse syntaxique et grammaticale de la phrase. En effet, ne considérer que ces derniers aspects (syntaxique et sémantique) aboutirait à une théorie linguistique réductionniste.
Dans la théorie pragmatique, il est préconisé qu’une description exhaustive de la langue ne peut ignorer les éléments fondamentaux tels que les participants au discours, ainsi que le contexte dans lequel se déroule l’échange verbal. Il s’agit donc de saisir la langue dans son fonctionnement pour aborder le domaine de la signification (appréhender le langage dans le monde). Selon, donc, des courants de réflexion et de recherche proposant des modèles de communication différents mais complémentaires.
