Comment rédiger
un résumé de
livre ou de texte ?
Un résumé permet d’évaluer la capacité d’un étudiant à analyser et synthétiser un support. Il s’agit d’écarter tout ce qui est accessoire du contenu essentiel d’un texte. Généralement, le candidat doit rédiger un résumé compris entre 250 et 300 mots, avec une marge d’erreur tolérée d’environ 10%. Un bon résumé est donc concis et efficace : il reprend de manière concise et efficace, l’essentiel du contenu d’un document (littéraire ou non), en respectant les contraintes données.
des exigences particulières
Ne pas interpréter : le but est d’être le plus fidèle possible au document original, même s’il s’agit d’un tableau statistique. L’objectivité est un idéal dans cet exercice : pas de commentaires ou de critiques, même positifs. Aucune idée personnelle ne doit pouvoir être décelable.
Respect et fidélité à l’auteur : il s’agit par exemple de s’en tenir au plan du document, à la logique de son auteur et du texte fourni. Il est fortement conseiller de respecter le style et les opinions affichés dans le texte (sans oublier de reformuler pour autant), ou d’avoir recours à des formules neutres pour ne pas s’impliquer dans la synthèse des idées (éviter le parti pris).
Eviter la paraphrase : je ne cite pas directement le document, je reformule en restant objectif. Il peut arriver exceptionnellement qu’une phrase de l’auteur soit particulièrement pertinente ; dans ce cas, vous pouvez l’introduire en portant attention à la manière dont vous allez vous y prendre pour garder votre position neutre.
Savoir compter les mots : par exemple, « l’ » compte comme un mot à part entière. Généralement, il faut noter le nombre de mots à la fin du résumé, afin de faciliter le travail du correcteur. Attention aux vérifications !
Exemple : « chef d’oeuvre » compte pour 3 mots
Respecter la longueur imposée : il faut donc être pertinent et s’en tenir aux idées principales et à l’enchaînement logique tel qu’il a été proposé par l’auteur.
Une méthode de travail possible
Première lecture : Les idées principales : Je souligne les phrases importantes, les mots-clés, les idées qui me semblent fondamentales au premier abord
L’enchaînement de la pensée de l’auteur : Je repère les connecteurs logiques, la mise en page…
Deuxième lecture : Les éléments inutiles : Je les barre proprement pour me concentrer sur ce qui n’est pas superflu. Je vérifie ainsi que ce que j’ai souligné lors de la première lecture est valable.
Travail au brouillon : Le schéma d’ensemble : Je l’écris ou le trace simplement, en reprenant les éléments sélectionnés d’une manière claire
Longueur de mon esquisse : Je coupe déjà ce qui me semble superflu dans ma première sélection
Relecture du document : Etape de vérification : Je me réapproprie à nouveau le texte, pour être sûr de ne pas m’en éloigner
Concision et objectivité de mon propos : Je retravaille mes tournures pour m’en tenir à l’essentiel, et sans interprétation de ma part (j’oublie les jolies figures de style et j’adopte un style « utilitaire » et concis).
Le but est bien de résumer au maximum : on peut par exemple utiliser la catégorie pour raccourcir une énumération de noms (les « fleurs » pour « les orchidées, les roses et les tulipes » du jardin.
Version au propre : Travail sur la présentation d’ensemble : Je recopie proprement et veille à ce que la mise en page de la structure soit à la fois attrayante et efficace.
Les pièges à éviter :Attention au vocabulaire spécifique à une époque : on peut vite tomber dans l’anachronisme et interpréter le texte !
Même sans porter de jugement, il est important de comprendre ce que le document cherche à nous dire : il faut donc faire attention au contexte, aux sources éventuelles, à l’époque, aux références extérieures, à l’auteur…
Trucs et astuces pour faire un excellent résumé : J’aborde le document comme une lettre : qui est l’auteur, à qui s’adresse-t-il, et que veut-il dire ?
J’imagine que ce résumé s’adresse à mon petit frère : comment puis-je être clair et simple sans dénaturer la pensée de l’auteur ?
Je m’entraîne à l’avance sur un repérage rapide, qui servira toujours dans d’autres épreuves, notamment le commentaire composé : conjonctions, adverbes, pronoms… autant mettre toutes les chances de votre côté pour l’ensemble du baccalauréat !
Chacune de ces catégories de mot a une fonction particulière… ne laissez rien au hasard.
Par exemple : « C’est pourquoi, donc, par conséquent … » expriment une déduction ou une conséquence. « Néanmoins, tandis que, … » expriment une objection ou une négation.