La forme du drame bourgeois au XIXe siècle

La forme du drame bourgeois  au XIXe siècle

La forme du drame

 bourgeois  au 

XIXe siècle

La forme du drame bourgeois évolue vers celle du drame romantique, qui réintroduit le
goût du sublime. Victor Hugo et Alexandre Dumas en sont les dignes représentants. Le
romantisme met en scène des personnages aux prises avec leurs sentiments, entravés
dans leur liberté par ce qu’ils ne peuvent maîtriser.

Plus tard, le courant naturaliste prévaut dans le domaine de la littérature avec Emile Zola,
Guy de Maupassant et Octave Mirbeau. Dans la conception naturaliste, l’être humain est
déterminé par son milieu. Au théâtre, le décor naturaliste a une grande importance et
revêt une puissance symbolique. Les objets, les costumes sont des indications réalistes
du milieu social des personnages. Or, à la fin du XIXe siècle, l’excès de réalisme est remis
en cause, notamment par le courant symboliste qui cherche à dépasser le réel pour accéder
à l’abstraction, au symbole. L’être humain est alors déterminé par des forces invisibles.

Grâce à de nouveaux principes dramaturgiques basés sur les théories de Constantin
Stanislavski et avec notamment André Antoine, le XIXe siècle voit apparaître la figure du
metteur en scène comme régisseur et organisateur du spectacle. Auparavant, l’auteur ou
les comédiens principaux se chargeaient de mettre en scène la pièce de théâtre.

Le sous-texte de Constantin Stanislavski

Constantin Stanislavski (1863-1938), homme de théâtre russe, élabore une nouvelle
méthode de formation du comédien. Il insiste sur la façon dont le comédien exploite
sa richesse intérieure pour jouer au plus près des personnages. L’acteur doit ressentir
ce qu’il joue et rechercher le sous-texte : par un long travail intérieur, il est
amené à découvrir toutes les émotions que le texte suscite en lui et qu’il va revivre
dans l’interprétation.
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