Les caprice de Marianne: Les thèmes

Les caprice de Marianne: Les thèmes


Les thèmes


Dans Les caprice de Marianne, les thèmes qu'aborde de Musset sont nombreux et variés. Ainsi, amour, passion contrariée, mort... tout est dévoilé et cela fait de cette pièce une véritable critique sociale.

• Le personnage de Claudio est, à lui seul, représentatif d'une société inégale. Juge de métier, il se sent puissant et se sait à l'abri des foudres de la justice. Il donc d'engager des tueurs afin d'éliminer l'homme qu'il croit être l'amant de son épouse ce, sans remords. On assiste ici à une critique de la puissance existante et des abus pouvoir qui en découlent.

• Malgré la présence du genre comique, le tragique est bien là. La mort de Coelio – thème ainsi établi – constitue le dénoue ment de l'histoire. Ce personnage, lui-même, représente la mort : la pâleur de son teint, ses vêtements en font un annonciateur par anticipation d'u n deuil à venir.

• Le thème de l'amour est omniprésent. Il constitue dès le début de la pièce l'élément clef et déclencheur de tous les événements suivre, notamment le triangle Marianne/Coelio/Octave. En effet, au cœur de l'intrigue, nous avons un mariage sans amour entre Marianne et Claudio, mais qui suscite tout de même la jalousie de ce dernier qui soupçonne sa femme d'infidélité. Puis, la base de tout : Coelio amoureux de Marianne. En fin, la passion contrariée de Marianne pour Octave qui l'aime en retour, mais renonce à elle par loyauté envers Coelio.

• La condition de la femme est aussi très bien décrite, au travers de Marianne. Elle clame, haut et fort, sa fidélité sans faille. Elle apparaît, au début de l'histoire, comme femme parfaite, physiquement et moralement. Elle tient son rôle d 'épouse à la Puis, une évolution en elle se fait sentir. En rencontrant Octave, elle commence à braver les interdits et les lois sociétales, en existant par elle même et en écoutant propres désirs. En refusant d'être une femme-objet, Marianne met l'accent sur un aspect féministe, vivement critiqué à l'époque. Elle devient alors audacieuse et téméraire, notamment en avouant son souhait d'avoir un amant et en déclarant sa flamme à Octave qu'elle tutoie, dans la scène fin ale.

• Alfred de Musset joue avec les codes de moralité en affichant ostensiblement le thème du dédoublement ; autrement dit, la face cachée de chacun. Le personnage de Marianne en est l'illustration parfaite : ce qu'elle montre et ce qu'elle Sage et réservée en apparence, elle est, en réalité, rebelle et aventurière, défiant famille . Autre dédoublement représentatif : Coelio et Octave, le premier étant le double du Coelio est un doux rêveur, utopiste, idéaliste du monde, de l'amour, de la nature... Octave pourrait être sa face cachée : bon vivant et libertin, il aime la débauche et avec le feu. Ces deux personnages, pourrait-on dire, semblent être les deux faces d'une même