La phrase simple et ses constituants

La phrase simple et ses constituants


La phrase simple et ses 

constituants



1. Définition :

• Je m’étais endormi la nuit près de la grève• Un vent frais m’éveilla, je sortis de mon rêve,• J’ouvris les yeux, je vis l’étoile du matin. V. Hugo

Une phrase simple contient une proposition ou plusieurs propositions indépendantes, dont les verbes sont mis sur le même plan, qu’elles soient juxtaposées ou coordonnées.

On appelle indépendante une proposition qui ne dépend d’aucune autre et dont aucune autre ne dépend.


2. Structures :

Une phrase simple formée par une seule indépendante est le plus souvent constitué d’un groupe sujet (GS) et d’un groupe verbal (GV) (verbe+ complément).

Ex : (l’été flamboyant) (s’abattait sur les garrigues)                     SN                     SV

Mais elle peut se réduire :

- A un sujet et son verbe : le vent souffle.

- A un verbe seul ou groupe verbal sans sujet exprimé : venez ! Fermez la porte !

- A un nom ou un groupe nominal sans verbe exprimé : Silence ! Au voleur ! Voici le printemps !

Les phrases qui ont pour noyau un nom sont appelées phrases nominales.

Soit la phrase suivante :Pendant des années, L’affreux gros chien noir de l’ancienne concierge de l’immeuble effrayait tous les enfants chaque matin.

Par effacement de tous ces éléments facultatifs, elle se réduit à sa forme minimale :

Le chien effrayait les enfants. Le résultat obtenu montre que la structure de la phrase de base est fondamentalement bipartie : Le chien (GN) + effrayait les enfants (GV), 

Donc P = GN + GV Ces deux groupes majeurs n’acceptent ni la substitution ni l’effacement.

Exercice :Décomposez les phrases suivantes en groupes fonctionnels, attention, les sujets et les compléments ne sont pas forcément des GN.

1. Les enfants assis en cercle attendaient impatiemment la fin de l’histoire.

2. Il apporte sa montre de plongée à réparer.

3. Cette lourde caisse est pleine de livres.

4. Il a neigé sur les sommets de Vercors.

5. Les bruits de la rue arrivant par les fenêtres ouvertes m’empêchaient de fixer mon attention sur mon travail.



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