LA CONCLUSION

LA CONCLUSION


LA CONCLUSION


Définition :


Selon le dictionnaire LAROUSSE Français le mot conclusion venait du latin (conclusio) . C’est un mot féminin qui désigne :

==Action de conclure une affaire ; de la mener à son terme

==Développement marquant la fin d’un discours, d’un texte et en dégageant éventuellement la synthèse ou la morale.

==La conclusion entraîne l’approbation ou la critique d’éclanche ou infléchit une décision, circonscrit tout le travail préalable de démonstration ou de persuasion. La conclusion laisse au lecteur ou l’auditeur une vue claire de la problématique et une dernière impression favorable.

I. Le rôle de la conclusion :


La conclusion entraîne l’approbation ou la critique, déclenche ou infléchit une décision, circonscrit tout le travail préalable de démonstration ou de persuasion. La conclusion laisse au lecteur ou à l’auditeur une vue claire de la problématique et une dernière impression favorable.

A. La conclusion récapitulative :


Elle rappelle clairement les points de la question traitée. Ainsi le lecteur ou l’auditeur conserve une vue nette et globale de la problématique. Vous avez rafraîchi sa mémoire. Vous ne devez revenir que sur l’essentiel, les principales étapes. Cette conclusion renvient aux comptes rendus, aux exposés techniques, aux historiques, aux mises au point.

B. La conclusion prospective :


Elle envisage l’avenir du problème soulevé, suggère des solutions ou des actions à prendre, pose des questions sur l’étude qui vient d’être réalisée. La conclusion combine souvent ces deux procédés.

C. Conseils :


* évitez de conclure sur un point de détail
* évitez la citation en guise de conclusion
* vous pouvez ajouter des conclusions partielles (transition) à chaque partie
Importante du texte
* n’abordez pas de points nouveaux

II. Les caractéristiques d’une conclusion


A. La conclusion du travail d'écriture argumentatif et de la dissertation La conclusion doit comporter trois étapes et remplir les fonctions suivantes :

– récapituler : il faut, en quelques phrases, résumer la démonstration, en rappelant les différents axes du développement ;
– donner son avis, en prenant clairement position par rapport à la question posée dans le sujet. Le but de toute démonstration étant de convaincre, il faut éviter à tout prix de dire son impuissance à conclure, en utilisant des formules floues du genre « cela dépend... », « Chacun ses goûts... » ;
 – élargir le sujet : cette dernière étape, même si elle n'est pas aussi indispensable des deux précédentes, est importante. Elle consiste à montrer que le sujet posé peut amener à d'autres pistes de réflexion, à d'autres questions... Il s'agit, à partir de ses connaissances, d'ouvrir le débat sur d'autres thèmes historiques, sociaux ou culturels. Il est possible, par exemple, de poser une nouvelle question découlant de la réponse qui vient d'être donnée.

B. La conclusion du commentaire composé, de la lecture méthodique et des questions d'étude littéraire. Tout comme pour le sujet I (essai, dans le cadre de l'écriture d'invention) et sujet III (dissertation), la conclusion doit répondre aux consignes suivantes : – récapituler : il s'agit de reformuler les différentes étapes du développement, c'est-à-dire de mettre clairement à jour les grands centres d'intérêt du texte qui ont été soulignés dans le développement ; – élargir : il est souhaitable, après avoir montré son examen détaillé du texte, de prendre du recul ; il est intéressant de s'interroger sur le fonctionnement du texte par rapport à son genre, à son contexte historique, par rapport à l'oeuvre dont il est tiré ou à la personnalité de son auteur.

C. Temps dans la conclusion ou discussion de mémoire

1. Présent :
Pour interpréter des données

2. Passé composé / imparfait :
Pour apporter des détails sur les conditions de l’étude

3. Auxiliaires modaux indiquant l’incertitude, généralement au conditionnel, ou futur simple avec un adverbe de doute :

Pour exposer des réflexions sur ce qui pourrait faire l’objet de recherches futures, ou pour des prédictions prudentes.

III. Méthodes de rédaction d’une conclusion


A. Quand rédiger la conclusion ? Il faut veiller à soigner la rédaction de la conclusion. C'est ce que lit en dernier le lecteur-correcteur, alors autant lui laisser une dernière bonne impression. C'est pourquoi il est préférable de la rédiger au brouillon, de concert avec l'introduction, avant la rédaction du développement : ainsi le devoir gagne en cohérence et, au cas où le temps manque à la fin de l'épreuve, il n'y aura plus qu'à la recopier, sans tomber dans le piège de rédiger à la hâte une conclusion qui serait alors bâclée.

B. Ce qu'il ne faut pas faire La conclusion est, dans le cas des sujets I et III, la réponse à une question posée. Il ne faut, en aucun cas, introduire dans la conclusion de nouveaux arguments qui permettraient d'y répondre. De même, pour la conclusion du sujet II, on ne doit pas proposer de nouvelles analyses du texte accompagnées de citations, mais plutôt faire un bilan de sa lecture. Dans le sujet I (essai, dans le cadre de l'écriture d'invention) et sujet III (dissertation), il est demandé d'indiquer son point de vue par rapport à une thèse : tout en se prononçant personnellement, il est préférable d'utiliser des tournures impersonnelles ou le pronom nous, plutôt que des expressions directes du type « je pense que... », Car généraliser est aussi un moyen de convaincre. Pour la conclusion du sujet II, il n'est pas question de juger le texte, c'est-à-dire, par exemple, de dire si le texte est bien écrit ou non : ce n'est pas le but d'un commentaire littéraire ; on ne doit pas se laisser aller, dans la conclusion, à ce genre de considérations, en général très maladroites.

C. Étapes suivies pour rédiger une conclusion

1. À l’oral


¨ marquez une pause avant la conclusion afin de la détacher;
¨ regardez votre auditoire (technique du balayage) pour capter leur attention et les « Avertir »;
¨ soulignez le changement en ralentissant votre débit et en modifiant le ton de votre voix (plus grave);
¨ annoncez que vous arrivez à la fin par une transition originale si vous le pouvez sinon par une déclaration franche, par exemple : concluons; une conclusion s’impose; je terminerai...; enfin, et ce sera ma conclusion; etc.

2. À l’écrit


¨ Détachez la conclusion de ce qui précède par une nouvelle page lorsqu’il s’agit de la conclusion finale ou par un espace blanc lorsqu’il s’agit de conclusion partielle.
¨donnez plus de fermeté à votre style, plus d’élégance aussi. Le vocabulaire peut être plus recherché.
¨efforcez-vous de condenser votre pensée finale dans une formule frappante.
Il n’y a pas de méthodes universelles pour conclure, mais il y a deux attitudes
possibles : - reprendre brièvement ce qu’on a dit;
- indiquer les perspectives futures.

L'essentiel :


La conclusion est la dernière étape d'un devoir. Il ne faut pas la bâcler car elle détermine le jugement final du correcteur. Elle a pour fonctions de récapituler la démonstration et de la mettre en perspective par rapport à d'autres questions plus larges.
mots-clés